QU’EST CE QUE LA DMOKA ?

La DMOKA ^®: un traitement en profondeur des traumatismes

Les événements très douloureux laissent une marque profonde dans notre cerveau.

Les cicatrices laissées dans le cerveau par les accidents les plus difficiles de la vie ne s’effacent pas facilement.
Les patients continuent d’avoir des symptômes des dizaines d’années après le traumatisme initial (exemple : les prisonniers de guerre, les femmes violées …..).Ils savent pertinemment qu’ils ne sont plus en danger et ne devraient pas se sentir si mal.

Ils le savent mais ils ne le ressentent pas.

L’apprentissage de la peur ne se fait pas dans le néocortex : la trace de la peur se forme directement dans le cerveau émotionnel, le système limbique.

Les techniques comportementales « apprennent » au cerveau cognitif de ne plus avoir peur, en provoque l’extinction. Le néocortex apprend à contrôler.

Mais si le cortex préfrontal est détruit, la peur ressurgit car le cerveau émotionnel ne « désapprend » jamais la peur. (cf. les travaux de Joseph Le Doux).

Lorsqu’un traumatisme est bien géré par le cerveau, on parle alors d’une « expérience acquise » : face à une situation similaire, l’individu puise dans ses expériences acquises les solutions nécessaires à une adaptation de son comportement.

Toutefois, dans certaines circonstances, ce système peut être submergé. Quelqu’en soit la raison (l’intensité du traumatisme ou la fragilité de la victime), un événement douloureux devient alors traumatisant au sens propre du terme.
Au lieu d’être « digéré », l’information du traumatisme reste bloquée dans le système nerveux, gravée dans sa forme initiale.

Les images, les pensées, les sons, les odeurs, les émotions, les sensations corporelles et les convictions que l’on en a tirées sur soi (« je ne peux rien faire ; je vais être abandonné.. ») sont alors stockés dans un réseau de neurones qui mène sa propre vie.
Ancré dans le cerveau émotionnel, déconnecté des connaissances rationnelles, ce réseau devient un paquet d’informations non traitées et dysfonctionnelles que le moindre rappel du traumatisme initial suffit à réactiver.

L’importance des mouvements oculaires pendant le sommeil paradoxal (la phase V du sommeil) a été démontrée par de nombreux travaux scientifiques.

Le sommeil paradoxal et sa phase onirique interviennent dans le classement des souvenirs et la mémorisation des faits et expériences vécus en état de veille.

La DMOKA^® utilise les mouvements oculaires, kinesthésiques et auditifs.

Grâce à ces mouvements le patient fait des associations libres comme dans les rêves. Il traverse ainsi un vaste réseau de souvenirs reliés les uns aux autres par différents bribes.

La stimulation du système adaptatif de traitement de l’information aide à établir les liens nécessaires entre les événements du passé et la perspective du présent.

Une fois ces liens en place, l’information dysfonctionnelle se trouve digérée et perd sa capacité à déclencher des émotions inappropriées.

Privée de sa charge limbique dysfonctionnelle, le souvenir perd de sa vitalité et son emprise s’estompe.